Les organes de presse, grands magasins, lieux de culte et transports ont été placés sous protection renforcée à Paris.
De policiers seront également plus nombreux dans la rue.
Selon des témoins cités par une source policière, les agresseurs auraient créé "Nous avons vengé le prophète"
Selon le journal Le Point, les dessinateurs Charb et Cabu seraient décédés.
"J'ai entendu des coups de feu, j'ai vu des gars cagoulés qui sont partis en voiture", a déclaré à l'AFP Michel Goldenberg, un voisin qui a son bureau dans la même rue que Charlie Hebdo, dans le 11e arrondissement de Paris. Un autre voisin, Bruno Leveillé, a raconté à l'AFP avoir entendu "une trentaine de coups de feu pendant une dizaine de minutes".
"Toute la Maison Blanche est solidaire des familles de ceux qui ont été tués ou blessés dans cette attaque", a déclaré Josh Earnest, porte-parole du président américain Barack Obama, sur la chaîne MSNBC.
Les terroristes étaient armés d'une kalashnikov et d'un fusil à pompe selon Rocco Contento, le responsable de l' Unité-SGP de police de Paris.
Les sorties scolaires ont été stoppées dans la région parisienne.
C'est l'attentat le plus meurtrier commis en France depuis au moins 40 ans.
En quittant les lieux, les deux agresseurs ont blessé par balle un policier. Ils ont ensuite braqué un automobiliste dans le nord-est de Paris et percuté un piéton.
"Je suis profondément choqué par l'attaque brutale et inhumaine qui a frappé les locaux de Charlie Hebdo. C'est un acte intolérable, une barbarie qui nous interpelle tous en tant qu'êtres humains et Européens", a réagi Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne
"Nous recevons avec horreur les nouvelles de l'acte terroriste vil et lâche perpétré aujourd'hui contre le siège de l'hebdomadaire français Charlie Hebdo à Paris, déclare le gouvernement espagnol dans un communiqué. Le gouvernement, au nom du peuple espagnol, exprime sa condamnation la plus ferme" de cette attaque.
D'après l'AFP, les auteurs de la tuerie de Charlie Hebdo se sont dans un premier temps rendus à une adresse qui n'était pas celle du journal:
"Vers 11H20, deux hommes vêtus de noir, encagoulés et armés chacun d’une kalachnikov se présentent au numéro 6 de la rue Nicolas-Appert, dans le onzième arrondissement (est), où se trouvent les archives de Charlie Hebdo. Ils hurlent ' C’est ici Charlie Hebdo ? '. Voyant qu’ils sont à la mauvaise adresse, ils se dirigent alors au numéro 10 de la rue, où se trouve le siège de l’hebdomadaire satirique."
Elizabeth II adresse ses "sincères condoléances"
Voici le communiqué du palais royal que notre rédaction vient de recevoir: "Leurs Majestés le Roi et la Reine ont présenté au Président de la République française leurs plus vives condoléances suite à l’attentat perpétré ce midi dans les locaux du magazine Charlie Hebdo à Paris. En ces moments de deuil et de douleur, ils sont en pensées avec toute la nation française, et plus particulièrement avec les familles et les proches des victimes. Le Roi et la Reine leur souhaitent beaucoup de courage dans ces moments très éprouvants."
Des milliers de personnes rassemblées à Paris en hommage aux victimes de Charlie Hebdo
Les tireurs criaient "Allah akbar", confirme le procureur
Le dernier bilan: 12 morts, 11 blessés selon le procureur
Libé corrige son information initiale et évoque désormais des suspects "identifiés et localisés"
Un cinquième dessinateur a succombé à l’attaque: Philippe Honoré (73 ans)
Le quartier de la Croix-Rouge à Reims investi par la police (Le Parisien)
Deux appartements du quartier de la Croix-Rouge à Reims ont été investis par les policiers, selon Le Parisien. Aucun coup de feu n'a été échangé et aucune interpellation n'a eu lieu.
Les identités de trois hommes recherchés par les forces de l'ordre, dont deux frères actifs dans les milieux islamistes, circulaient dans la soirée mais aucune source officielle ne les a confirmées.
Selon une information de France Bleu Champagne-Ardenne, les policiers ont quitté l'immeuble après l'avoir fouillé et ont rejoint leur fourgons. Mais l'opération se poursuit néanmoins à Reims: "Des policiers en combinaison blanche fouillent l'appartement perquisitionné à Reims".
"Nous sommes réunis pour rendre hommage à nos confrères. À leurs familles. Aujourd'hui nous sommes tous Charlie".
Fusillade à Paris ce matin : Les policiers ont identifié un endroit où le tireur serait. L'assaut semble imminent.
Selon Le Parisien, deux suspects auraient été localisés ce matin dans l'Aisne. Les deux hommes, correspondraient au signalement des deux frères suspects en fuite. Des armes longues étaient visibles à l'arrière du véhicule. Ils circuleraient en direction de Paris.
Les deux suspects de l'attentat contre Charlie Hebdo ont été vus jeudi matin dans le nord de la France alors qu'ils étaient à bord d'une Clio grise et porteurs d'armes de guerre, a-t-on appris de sources proches de l'enquête. "Les deux hommes sont cagoulés, avec kalachnikov et lance-roquettes apparentes", a confirmé une autre source.
Les suspects ont été repérés près de Villers-Cotterêts (Aisne), le RAID et le GIGN ont été déployés, annoncent des sources policières.
Le ministère français de la Défense a déployé 350 soldats jeudi en
Ile-de-France, dont des parachutistes, dans le cadre du plan Vigipirate après
l'attentat contre Charlie Hebdo. Il pourrait en mettre 250 de plus à disposition si nécessaire. Au total, 800 militaires étaient donc mobilisés jeudi pour des patrouilles dans
les gares, le métro ou devant des bâtiments publics.
Après l'Ile-de-France, la région Picardie est à son tour placée en "alerte attentat" du plan Vigipirate.
Selon les journalistes présents sur place, les recherches sont désormais concentrées sur Corcy