La voisine va donc être entendue
Elle résidait à côté de chez Brombin-Hayen.
Elle évoque la nuit du 8 au 9 septembre vers 2h20 du matin. Elle revenait de vacances. Elle habite en face de chez Brombin-Hayen. "J'ai été réveillé par des cris, des hurlements d'un enfant terrorisé.Je pensais qu'il allait tuer le gamin. J'ai crié à la fenêtre, j'ai vu de la lumière, il est arrivé. Je lui ai dis d'arrêter de faire du mal au petit. Il m'a alors insulté."
"Ce jour-là, je pensais qu'il en voulait à son propre enfant. Mais je ne savais pas qu'il y avait d'autres enfants. C'est le lendemain à la police que j'ai vu qu'il sortait avec trois enfants. Un bébé, une petite fille et un garçon."
"L'enfant qui a fait l'objet des menaces dont j'ai parlé. C'est quel enfant? Il s'adressait à un garçon, il le traitait de fils de p...La scène se passait au premier étage. Il dit cela vis a vis des enfants? Je pensais que c'était envers un garçon. Je ne voyais rien, j'entendais. Le gamin hurlait de terreur et le garçon criait "maman"
Il vous a traité et menacé? "Il a dit qu'il voulait me faire la peau"
"Lors de cette nuit, je suis resté près de la fenêtre. J'avais peur que cela recommence. J'ai entendu un autre enfant dire qu'il arrête, mais je ne savais pas de qui il s'agissait."
"Je n'ai rien entendu de voix féminine."
"Après cette nuit, J. Hayen baisse le regard lorsque je le croise."
"Après cette nuit, plus aucun volet n'était levé bizarrement."
"Il y avait un volet levé et une fenêtre entrouverte lors de cette nuit."
La voisine : "Depuis ma déposition début octobre, j'ai l'impression que rien n'a été fait". Le président répond que la police travaille en transparence et que tout le monde n'est pas mis au courant de tout.
Place au témoin suivant. Elle était présidente du CPAS de Messancy au moment des faits.
"Le jour où Madame Dorban est venue évoquer les faits le 12 septembre. Directement, cela a corroboré avec ce que l'on avait fait constaté. Le couple s'était présenté avec un enfant avec le front tout bleu. La dame de l'accueil nous a averti. Les parents avaient dit qu'ils étaient tombés du front."
"On a demandé à qui il fallait adresser nos constatations. Qui devait-on informer? On en a discuté et puis j'ai appelé M. Arens et je lui ai fais part des faits. Nous avons rassemblé les éléments et avons envoyé un mail à la police le 12 septembre."
"On ne savait pas qui était le petit enfant. Il était toujours bien couvert lorsque le couple venait au CPAS."